Jouissance des sens
Qui ramène, dit-on,
Aux plaisirs d’adolescence
Au crépuscule, je m’éveille
Avide du sang coulant…
Jouissante agonie de l’autre
Sous les crocs acérés
Qui plie sous le poids de l’autre
Mais pourquoi tel effroi?
Jouissance des cris
Hurlés dans la nuit…
Mais pourquoi tel effroi?
Jouissance qui est mienne…
Mais pourquoi tel effroi?
Jouissance agonie du sens
Sans sexe, c’est l’effroi
Le sang coule au clair de lune
Formant une croix, c’est froid
Agonisant, je suis repu de l’autre
Je m’endors alors, dans l’aube
Tiède du matin, quel effroi!
Jouissance des sens,
Jouissante agonie,… sang!